vendredi 28 mai 2010

conférence du 26 mai 2010 Vitrail et Guerre de Vendée

Avant hier 26 mai la conférence du père Davoust fût comme d'habitude exceptionnelle.
Il nous fit par l'iconographie essentiellement le vitrail (1860 1993) comprendre comment le vendéen préserva sa foi et son espérance avec ses prêtres, son chapelet et son fusil ou sa faux, voire même sa hache.
Rappelons qu'au fil du temps la république dût bien lui "rendre" si non "son Dieu" mais au moins sa liberté de culte.
L'échange est célèbre " - rends-toi ! "
" - rends-moi mon Dieu ! " ... dernière parole d'un combattant vendéen avant de mourir.

Un de nos membres m'envoie ce lien sur le Vitrail que je vous conseille ainsi qu'à la jeune génération friande d'images sur le toile.
http://www.leguide-loire.com/histoire/guerres-vendee/vitraux/galerie/index.htm
A bientôt.

mercredi 5 mai 2010

conférence pour comprendre les causes des guerres de Vendée

La première de nos conférences pour comprendre vient d'être donnée par Patrick Garreau.
Avec une autorité magistrale il nous expliquer que si la levée en masse avit été le signal de déclenchement de l'insurrection vednéenne elle ne peut expliquer à elle seule ce soulèment.
Le soulèvement dit plus tard "Vendéen" correspond à un territoire qui comprend
-le sud du Maine et Loire (la riche et industrieuse région de l'Anjou encore appellée les Mauges)
- le sud de la Loire inférieure actuelle Loire Atlantique
- le nord de la Vendée
- le nordes des Deux Sèvres
Grandes sont les diversités de ce pays
- géographiques marais plianes masif granitique dégradée
- des portions de trois provinces la compose
- la gabelle impôt sur le sel du règime qui vient de s'éteindre s'y appliquait très inégalement
- ect...
Ce qui la réunit c'est sa foi, son évangélisation profonde 100 ans plus tôt par Louis Grignon dit " de Monfort" et les prêtres monfortains qui lui ont succédé.
Deux thèses fausses ont très vite été annoncées pour expliquer l'ardeur du soulèvement vendéen.
Le complot nobiliaire

1 er mai 2010 à la Belle Entreprise sur le bord de la route du Mans



Le 1 er mai le Souvenir Vendéen s'est réuni près de la Flèche à la croix de La Belle Entreprise.
Cette croix, sur le bord de la grande route que prirent l'Armée Catholique et Royale et les familles Vendéennes pour se rendrent le 10 décembre 1793 au Mans, reçut une plaque par la section fléchoise en 1995. La plaque rappelle les mots d'un observateur de l'époque, Louis Simon l'étaminier dont les mémoires ont servi de modèle pour comprendre l'âme villageoise française aux XVII° grâce au travaux d'Anne Fillon professeur de la facuté du Mans. Ces mots rapellent la mort de plus de 40 "brigands" vendéens, maudits de la République et des villageois répubicains, en cet endroit.
Notre ami jardinier Denis Besnard préssenti pour la journée était retenu par d'autres tâches. Nous planterons en décembre prochain le rosier promis. Le sable de la lande de la Fontaine Saint Martin reçu ce jour-là muguet fleuri et camomille prometteuse.
La prière se fit autour du "Vexilla Regis" commenté par M. le chanoine Davoust, chanté par Antoine Baguenier Desormeaux. Son frère Henri dit les intentions. Un nouveau membre le Docteur Marc Deroide grand admirateur de la cause depuis sa jeunesse avait pavoisé la croix et l'entrée des Trocheries de magnifiques Coeurs Vendéens sur étendards blancs.
Madame Avril, descendante de la famille chouanne Brier qui a érigé la croix sur le lieu du massacre, rapella cette affaire de décembre 1793 où un groupe de vendéens se trouva piègée derrière le bois tout proche en arrivant à la ferme de la Brosse habitée par des paysans patriotes. L'ancêtre Brier accompagna les vendéens jusque pendant la Bataille du Mans. Il a laissé à l'histoire le souvenir de son courrage de chef de parroisse, son portrait et son pistolet toujours conservés.
L'assemblée de la Section se tint aux Trocheries toutes proches sur la commune de Saint Jean de la Motte dans la salle d'armes. Nous remercions la famille de Boislaville pour son hospitalité et sa bienveillance à notre égard. Le pique-nique se fit dans le parc et devant le perron.